Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Tous les matins du monde

30 mars 2009

Once upon a time...

Un tout petit message pour me tenir compagnie. C'est bien, cet endroit, je peux causer toute seule.

Fini notre conseil de classe "terrible" à 20h10. Rentrée à la maison. Se dire :"chic, tu as acheté la bouteille de gaz avant d'aller au conseil!!" (La vie, parfois, se limite à de toutes petites satisfactions.)

Préparer le dîner pour nous deux. Ecouter la Petite me raconter le coup de téléphone qui lui a fait peur. Je n'aime pas l'idée qu'elle soit seule à la maison quand le collège me retient trop longtemps.

Elle est allée se coucher. Je t'ai appelé. Tu travaillais à ton devoir pour demain. Comme d'habitude, tu m'as dit : "je suis nul, je n'arrive pas à faire deux choses à la fois." Ce genre de petites phrases, de plus en plus souvent, me fait hésiter avant de t'appeler; je me sens dérangeante dans mes démonstrations amoureuses, encombrante, en trop...

Ne pas t'appeler... tu vas penser que je suis fâchée, comme tu dis. T'appeler te fait stresser à cause du travail qui n'est pas fait...

Alors, que faire ?

006

Publicité
Publicité
29 mars 2009

Pense à ....

Pense à lui dire que tu as besoin de lui, besoin qu'il soit là...

29 mars 2009

0 à la question!

Je me sens assez nulle depuis hier. Depuis ce passage sur le site des résultats du concours. Je me suis bien plantée. D'un autre côté, je ne sais toujours pas comment on fait pour bosser un concours et préparer des cours... Je ne dois pas être douée pour ça, faut croire.

Je suis un tout petit peu déçue, pas trop. Un juste pincement parce que, quand même, la précarité de l'enseignement, j'en ai un peu assez. Sans doute plus cette année que les précédentes. Le contexte sans doute, mais ça ne suffit pas. Je vieillis mal. Ca doit être ça. Je m'aigris, pas d'autre explication aux comparaisons que j'établis mentalement, en silence dans mon coin.

Je n'admets plus que certains menacent de coller des gamins pour leurs notes au dessous de la moyenne, et vivent de leur excellente réputation. Apprendre quelque chose à quelqu'un, pour moi, ça n'est pas ça. Etre professeur, ça n'est pas nécessairement être une peau de vache. C'est transmettre quelque chose, au minimum des outils, au mieux l'intérêt que l'on a pour la matière que l'on enseigne. Pour transmettre, il me semble qu'il faut se faire comprendre. Et pour se faire comprendre, il me parait évident qu'il faut essayer de savoir, de comprendre comment l'autre en face, l'élève, fonctionne. Même si on n'est pas d'accord avec ce mode de fonctionnement, même si on est nostalgique d'un autre. Alors, l'intérêt pédagogique de la colle... J'avoue que je n'y crois guère. Une colle, ça doit rester une sanction, pas une menace, pas une épée de Damoclès brandie au dessus de la tête de celui qui n'a pas la chance de comprendre tout, tout de suite.

Je n'admets pas plus que d'autres ménagent d'abord leur tranquillité personnelle, au travers de leurs emplois du temps : pas cours trop tard le vendredi, ou pas du tout, c'est mieux ; pas trop tôt le lundi, ou pas du tout, c'est mieux aussi ; les classes les plus "considérées" et qui ne requièrent, de préférence, aucune préparation de cours parce qu'on les a depuis quelques années ; les classes dites "calmes", traduisez celles d'enseignement général ; les classes qui finissent plus tôt l'année scolaire pour cause d'examen ou de concours...

Je me demande parfois, comment on peut regarder en face les autres, voire leur donner des leçons après ça...

Pas sûre en définitive que je sois faite pour ce métier là ...

040

22 février 2009

Entre L'Arcouest et Loguivy...

039   Entre L'Arcouest et Loguivy...

22 février 2009

The mood for...

Nous voilà à notre point de départ; quinze jours de vacances, de copies, de siestes, de questions existencielles non résolues, de nuits petites, certaines passées partiellement à attendre le "retour du guerrier", d'autres à corriger face à face, d'autres encore à découvrir nos territoires.

Demain, nous rentrons. Pour le première fois, je n'ai pas envie de rentrer. Je sais maintenant l'estime dans laquelle on me tient. Lutter m'emmerde. Lutter contre un préjugé débile, fondé sur l'hypocrisie et le désir d'arriver m'emmerde plus encore. Je ne m'épuiserai pas en vain contre ces girouettes aussi bariolées soient-elles. Laissons faire et dire, fuyons.

Plusieurs choses me tracassent, me grignotent l'esprit. La survie, bien sûr. La prochaine rentrée de septembre aussi. Cette histoire qui débute. Cette autre qui finit. La déconcertante facilité avec laquelle nous sommes passés d'un registre à l'autre, en glissant.Une évidence.

Publicité
Publicité
21 février 2009

In the mood

Nécessité d'un espace à moi ?

Besoin de dire sans risque d'être lue et découverte par ceux qui me connaissent, par ceux qui me reconnaissent.

Eviter les commentaires, bien intentionnés certes, mais qui finissent d'une certaine façon par m'inhiber. Eviter de me censurer à cause de ces regards et de ces traces. En un mot, faire de ce blog-ci, un endroit où me parler, me raconter, crier aussi, sans crainte de blesser, de vexer, d'être interprétée par mes proches.

Un carnet secret que je n'aurai pas besoin de cacher, ni de déplacer. Au hasard des maux et des mots...

Publicité
Publicité
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité